SYNDICAT DES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES DES POSTES | Section locale de Montréal

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1980 à 1989

1980

MOI MON CONTRAT J’Y TIENS
« Un contrat pour les postiers »

 » LES POSTIERS FRANCHISSENT LES OBSTACLES « 
Depuis 1975, les Postiers n’ont pu signer de contrat, contraints par la loi C-8 (1978) et l’imposition de l’arbitrage obligatoire Tremblay (1979).

LE PLAN D’ACTION NATIONAL DU S.P.C.
 » La lutte des Postiers Continue  » débute en novembre ‘ 78 et atteint finalement son BUT GRÂCE À LA DÉTERMINATION DES POSTIERS… Leurs droits de négocier et de grève leur est rendu en 1980.
L’appui du mouvement syndical (syndicats, Conseils et fédérations de travail, Centrales et autres organisations) se solde par une résolution adoptée UNANIMEMENT au Congrès du C.T.C. mercredi 7 mai ’80.
Le Président du C.T.C. participe EN PERSONNNE à la négociation avec le S.P.C. et le Ministre Ouellet. Ce puissant soutien représentant la plus grande centrale au Canada, AIDERA LA CAUSE DES POSTIERS POUR « RÉDUIRE LA SEMAINE DE TRAVAIL. »

GRANDES LIGNES DU CONTRAT ’80

  • Réduction de la semaine de travail (1/2 hre. de pause-repas payée)
  • Amélioration des salaires et de la clause d’indemnité de vie-chère.
  • Garantie de 2 jours de repos hebdomadaire + heure de pointe définie pour employés(e) réguliers(e) temps partiel + des centaines reclassifiés(e) à plein temps.
  • Aucun Mesurage individuel (protection perdue en 1979)
  • Renforcement de la procédure de grief (+ suppression d’un palier)
  • Renforcement de l’article 13 + droits d’ancienneté + mutations acceptées à l’échelle Nationale.
  • Médiation Cournoyer au Québec pour des milliers de griefs en suspens
  • Primes de postes augmentées de 0.40$ à 0.72$ l’heure + primes de fin de semaine de 0.60$ (samedi) et 0.75$ (dimanche) à 0.90 (samedi-dimanche)
  • Congés annuels : 6 semaines (30 ans) – 7 semaines (35 ans)
  • ETC. ETC. ETC.

1981

La Chambre des communes adopte à l’unanimité la Loi sur la Société canadienne des postes. Celle-ci garantie la prestation de services postaux publics de base à l’ensemble de la population canadienne, peu importe son lieu de résidence. La Loi est le fruit de deux années de consultation entre trois gouvernements fédéraux successifs, des groupes d’entreprises et les syndicats des employées et employés des postes sous l’égide du Congrès du travail du Canada. Malheureusement, les syndicats ne parviennent pas à convaincre le gouvernement de rendre justice aux courriers des routes rurales et du service suburbain. Le gouvernement inclut dans la Loi une disposition qui empêche les courriers d’être considérés comme des employées et employés bénéficiant du droit de négociation collective et d’autres droits aux termes du Code canadien du travail. Les courriers des routes rurales et du service suburbain sont considérés comme des entrepreneurs. Ils ne disposent d’aucun droit et d’aucun avantage social et leurs conditions de travail sont inhumaines.
Le S.P.C. affirme que le congé de maternité est nécessaire pour éliminer l’injustice dont souffrent les travailleuses qui sont obligées de subir une perte de salaire importante lors d’une grossesse. Le Syndicat est d’avis que les femmes ne devraient pas être pénalisées en raison du rôle qu’elles jouent dans notre société relativement à la naissance des enfants. Au terme d’une grève de 42 jours, le S.P.C. obtient un congé de maternité payé, devenant ainsi le premier syndicat national à négocier cet avantage pour ces membres.

1983

Les déléguées et délégués au congrès national du S.P.C. décident que la meilleure façon de protéger le salaire des membres et leurs conditions de travail consiste à améliorer le salaire et les conditions de travail d’autres travailleurs et travailleuses au moyen de la syndicalisation.

1986

Postes Canada annonce qu’elle prévoit fermer ou privatiser des milliers de bureaux de poste. Le Congrès du travail du Canada et les syndicats des travailleurs et travailleuses des postes organisent une campagne d’envergure pour freiner la fermeture et la privatisation des bureaux de poste. Cette campagne donne lieu, en 1994, à l’instauration d’un moratoire sur la fermeture des bureaux de poste.

1989

Le S.P.C remporte le scrutin relatif à l’accréditation syndicale pour représenter les travailleurs et travailleuses internes et externes. Les travailleurs et travailleuses externes étaient auparavant représentés par l’Union des facteurs du Canada.

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